Prévenir

Prévenir la survenue d’un AVC est bien sûr la recommandation qui s’impose lorsque l’on est un sujet à risque.

L’hypertension artérielle est un facteur de risque majeur de l’AVC. Comme elle n’occasionne pas de symptôme, il est souvent difficile de motiver les patients à suivre leur traitement. L’hypertension produit, à la longue, une usure et un vieillissement prématurés des vaisseaux sanguins. Or, tant qu’ils ne sont pas rompus ou obstrués quasi complètement, il n’y a pas de symptômes d’AVC. Pour agir sur l’hypertension, l’on doit bien sûr modifier son alimentation (réduire le sel) et son mode de vie (réduire les sources de stress). Mais d’autres méthodes d’intervention peuvent compléter ces mesures. Par exemple, les personnes hypertendues qui pratiquent le Qi Gong courent moins de risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral et d’en mourir[1]. De plus, le Qi Gong diminue parfois l’hypertension et, ce faisant, il permet de réduire la médication visant à traiter l’hypertension.

L’importance du traitement et de la réadaptation

Si l’AVC n’a pu être prévenu par une prise en charge efficace, il s’agit de prévenir la récidive. Car plus tôt la réadaptation commence, plus le patient a de chances de retrouver ses capacités et compétences perdues. Certains survivants se rétablissent rapidement, mais la plupart ont besoin d’un parcours de soins à long terme pouvant durer des mois ou même des années.

Dans le cadre d’un programme de réadaptation intensive [à l’hôpital], le patient peut y demeurer deux à trois semaines. Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) offrent quant à eux des options de thérapie moins intenses[2].

Chaque année, le risque d’accident vasculaire cérébral dans les 90 jours suivant un AVC peut atteindre 17 %, avec le plus grand risque au cours de la première semaine. De même que dans l’intervention sur les facteurs de risque, il est important de traiter les causes des accidents vasculaires cérébraux, notamment les maladies cardiaques, l’hypertension artérielle, la fibrillation auriculaire (rythme cardiaque rapide et irrégulier), l’hypercholestérolémie et le diabète[3]. Le médecin peut prescrire au patient des médicaments, demander de modifier le régime alimentaire et de faire de l’exercice, ou même simplement d’adopter d’autres habitudes de vie.