RESISTANCE A L'INSULINE

La résistance à l’insuline (9) : Covid 19 long et acupuncture : Définition et prévalence (1)

Covid Long et acupuncture à Paris par le dr Nguyen

Définition

Depuis janvier 2020, près de 600 millions de personnes ont été infectées par le virus SARS-CoV-2 dans le monde, la majorité ayant développé la COVID-19. Cette pandémie a entraîné près de 6 millions de décès, principalement dus à des lésions pulmonaires et à leurs comorbidités associées[1].

Bien que la plupart des personnes infectées récupèrent, une sous-population significative présente des symptômes persistants quatre semaines après l’infection, y compris chez ceux ayant eu des formes légères à modérées de la maladie[2]. Le terme de séquelles post-aiguës de la CoV-2 (PASC) est utilisé pour décrire ces symptômes persistants, souvent appelés « COVID long ». Cependant, définir les syndromes post-COVID-19 est extrêmement complexe en raison de l’évolution du spectre clinique du virus, des vaccins et de la susceptibilité variable selon l’ethnie et la race. Le Covid long est donc caractérisé par la persistance de symptômes plus de quatre semaines après l’infection, indépendamment de la sévérité de la maladie ou de l’hospitalisation[3].

 

Symptômes

Ces symptômes incluent le brouillard mental, la fatigue à l’effort, la dyspnée, l’oppression thoracique, les troubles gastro-intestinaux et le vertige. Parmi les symptômes les plus fréquemment rapportés, on trouve :

  • Fatigue extrême,
  • Essoufflement ou toux,
  • Douleurs thoraciques ou palpitations,
  • Troubles de l’odorat et du goût,
  • Difficultés de concentration et irritabilité, céphalées,
  • Douleurs musculaires ou articulaires, fourmillements,
  • Acouphènes,
  • Insomnies, somnolences, suées, frissons,
  • Troubles digestifs (nausées, constipation, douleurs abdominales, régurgitations),
  • Problèmes cutanés (prurit, urticaire, chute de cheveux),
  • Troubles menstruels, urinaires ou de l’érection.

 

Ces symptômes peuvent également représenter des prodromes pour de futures menaces sanitaires, comme le développement de maladies auto-immunes.

La Haute Autorité de Santé (HAS) a établi des critères pour définir le Covid long, touchant les patients qui[4] :

  • Ont eu un épisode initial symptomatique de COVID-19 confirmé par test, anosmie/agueusie soudaine ou pneumonie bilatérale en verre dépoli, ou probable par la présence de trois des symptômes suivants : fièvre, céphalée, fatigue, myalgie, dyspnée, toux, douleurs thoraciques, diarrhée, odynophagie.
  • Présentent un des symptômes initiaux plus de 4 semaines après le début de l’épisode aigu.
  • N’ont pas d’explication alternative pour ces symptômes prolongés.

[1] Philipp E Scherer John P Kirwan Clifford J Rosen (2022), “Post-acute sequelae of COVID-19: A metabolic perspective”, eLife 11:e78200.

[2] Sumathi Reddy, « Un an avec le coronavirus: le calvaire des Covid longs », L’Opinion, 16 mars 2021, https://www.lopinion.fr/edition/wsj/an-coronavirus-calvaire-covid-longs-239230

[3] « Covid long, symptômes prolongés de la Covid-19 : de quoi parle-t-on ? », Ameli.fr, 6 septembre 2021, https://www.ameli.fr/assure/covid-19/comprendre-la-covid-19-se-proteger/covid-long-symptomes-prolonges-covid-19

[4] HAS, « Réponses rapides dans le cadre de la Covid-19 : Symptômes prolongés suite à une Covid-19 de l’adulte – Diagnostic et prise en charge », 10 février 2021, https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-02/20rr430_covid_19_symptomes_prolonges_post_cd.pdf

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Prévalence

On estimait d’abord qu’environ 20 % des patients continuent de présenter des symptômes après cinq semaines et 10 % après trois mois[1]. Les estimations actuelles suggèrent que quelque part entre 12% et 50% des personnes infectées développeront des symptômes post-COVID plus d’un mois après une infection initiale. Mais « la proportion de patients avec encore au moins un symptôme ou séquelle a diminué de 68% après six mois, à 49% après douze mois[2] ».

 

Or, de très nombreuses études ont désormais prouvé le rôle crucial de la résistance à l’insuline à la fois dans la survenue et la gravité de la maladie et/ou dans le développement de séquelles à plus long terme, la résistance à l’insuline pouvant même être induite par la maladie. Des informations capitales, dans le sens où il est possible d’agir sur la résistance à l’insuline, en amont et en aval.

 

Dr. Nguyen Phuong Vinh.

[1] Office for National Statistics. The prevalence of long COVID symptoms and Covid-19 complications : ONS; 2020.

[2] Chaolin Huang, Lixue Huang, Yeming Wang, Xia Li, Lili Ren, Xiaoying Gu et al., “6-month consequences of COVID-19 in patients discharged from hospital: a cohort study”, The Lancet, vol. 397, Issue 10270, 16 janvier 2021, p. 220-232.

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