Cicatrices et mésothérapie

Lorsque ces cicatrices affectent le visage, cela a souvent un impact négatif sur la confiance en soi. Ce phénomène peut aller jusqu’à un mécanisme d’éviction ou d’auto-éviction sociale. La mésothérapie constitue alors un moyen d’améliorer l’aspect de cicatrices rebelles à d’autres traitements. Parfois, la mésothérapie est utilisée avec succès en pré- et post-opératoire pour accélérer la cicatrisation liée à une intervention chirurgicale. En effet, la mésothérapie stimule la fabrication de collagène, la microcirculation, l’oxygénation de la peau et améliore donc les processus de cicatrisation, tout en contribuant à réduire les phénomènes inflammatoires durables. Le praticien doit d’abord interroger le patient sur l’ancienneté et les circonstances de survenue de la cicatrice ; ensuite, il s’agit de questionner sur d’éventuels facteurs aggravants. Puis, il procèdera à l’examen et à la palpation de la cicatrice. Les points d’injection se font sur la lésion et en péri-lésionnel. Quant au contenu des injections, il varie beaucoup en fonction de l’aspect et de l’origine de la cicatrice. On retrouve fréquemment l’association : Lidocaïne 1% (2ml) + Pidolate de Mg (2ml) ou Etamsylate (2ml) + Vit C (2ml). Mais un grand nombre d’autres combinaisons sont possibles. Tableau tiré de Régis Carréra, Mésothérapie : traitement complémentaire de la chirurgie ?, DIU de Mésothérapie, dir. Pr. Michel Perrigot, Paris 4 La Pitié Salpêtrière, 2006-2007. Le rythme des séances de mésothérapie peut être très variable, même si l’on retrouve généralement un schéma dégressif, avec de premières séances rapprochées de quelques jours ou d’une semaine, puis plus espacées. Au fil des séances, la cicatrice s’aplatit et blanchit, le contraste avec le reste de la peau est de moins en moins important.