Le vieillissement du cou

Le cou a toujours été considéré comme l’une des parties du corps où se joue le plus la grâce d’une silhouette : on parle de « cou de cygne », d’un « port de tête royal » ou bien on le compare à une harmonieuse « colonne ». Car c’est le cou qui met en valeur le visage en le détachant au-dessus des épaules ; c’est encore lui qui contribue à donner tant d’élégance à la démarche des danseurs et des danseuses.

Avec l’âge, la peau du cou, très fine, se quadrille de tout un fin réseau de rides. Le muscle platysma (qui habille tout le cou et vient s’insérer jusqu’à la commissure des lèvres) s’hypertrophie et les bandes platysmales (cordes musculaires tendues de la mandibule jusqu’à la clavicule) deviennent apparentes même en dehors de contractions musculaires naturelles. Lorsque l’on est plutôt maigre, des cercles horizontaux se creusent comme des colliers étagés le long de notre cou. Mais le plus fréquemment, les chairs du visage, en s’affaissant, viennent envahir le cou d’un double menton, tandis que la peau du cou elle-même semble se décrocher et pendre comme un petit « jabot » de dindon.

Cependant, dès 40 ans, voire avant selon les terrains, il est possible de prévenir le vieillissement de la peau du cou, par des injections d’acide hyaluronique. Les injections vont permettre une réhydratation de la peau et contribuer à empêcher les rides de se creuser en profondeur. Lorsque les rides sont déjà là et que l’affaissement est visible, les injections vont permettre de lisser la peau et de la retendre.