L’homéopathie est basée sur le principe de similitude : c’est-à-dire que dans les granules ou gouttes homéopathiques se trouvent des substances pouvant produire chez une personne sensible en bonne santé, des symptômes semblables à ceux de la maladie à traiter. Tout cela, cependant, à dose infinitésimale. L’homéopathie est sensée traiter le terrain, le corps dans son ensemble et non une maladie.
L’homéopathie est présentée sous forme de comprimés, de granules (petites boules solubles, dont la base est généralement du sucrose, qu’on laisse fondre sous la langue) ou de solutions que l’on prend quelques gouttes à la fois. Pour les usages topiques, on trouve également certaines préparations homéopathiques sous la forme de lotions ou d’onguents. Certaines préparations, comme des crèmes pour la peau, sont homéopathiques en ce sens qu’elles respectent le principe de similitude (le semblable guérit le semblable), mais elles ne sont pas nécessairement diluées. Elles peuvent contenir, par exemple, des teintures mères de plantes. Le patient sera invité à donner une foule de détails sur ses symptômes et sur la manière dont ils se manifestent, de même que sur ce qui les soulage ou les aggrave.
Un savoir-faire
La phytothérapie.
Offrant des indications pertinentes pour plus de 80 % des maladies, la phytothérapie fait bien sûr partie intégrante de l’outil thérapeutique de la médecine chinoise. La tradition médicale chinoise étudie et exploite en effet depuis longtemps le pouvoir des plantes médicinales, dont il a été reconnu que leurs divers principes actifs exercent une action biologique directe sur l’organisme.
Chaque plante médicinale serait en fait constituée de deux à trois cents composants différents et, selon les phytothérapeutes, c’est précisément de l’interaction entre ces différentes substances que naîtrait l’efficacité thérapeutique.
Les plantes médicinales peuvent par ailleurs être utilisées de plusieurs manières : sous forme traditionnelle, c’est-à-dire en tisane ou en décoction, ou avec de nouveaux conditionnements (gélules, teintures mères) qui facilitent l’usage dans le cadre de nos vies modernes.
A l’heure actuelle, la phytothérapie exploite plus de quatre cents espèces végétales.
En
Pratique
Le temps de consultation est primordial. Une grande quantité de questions sont posées, permettant de découvrir dans le détail tous les symptômes du patient et donc de déclencher ou de soutenir le processus de guérison correspondant. Le praticien cherchera donc à savoir quand et comment les symptômes se manifestent, ce qui les amplifie ou en diminue l’intensité, les heures où ils apparaissent, les actions qui les exacerbent ou les soulagent, etc. A partir de là, un portrait du patient, de sa constitution, est peu à peu établi, permettant de trouver le remède homéopathique qui lui correspond personnellement.
Il est à noter que le choix des prescriptions pour une thérapie et la posologie adéquate dépendent non pas seulement de l’origine du problème de santé du patient, mais encore de son « état énergétique » et de son terrain constitutionnel. Car les traitements peuvent être proposés, selon les cas, en solutions calmantes, stimulantes, ré-équilibrantes, antibiotiques, antivirales….