RESISTANCE A L'INSULINE

La résistance à l’insuline (8) : La dépression et l’acupuncture (3)

Acupuncture versus depression à Paris chez le dr Nguyen

Prévalence et facteurs de risque

 

Chez les diabétiques, la prévalence des symptômes dépressifs cliniquement significatifs est d’environ 30 %, et celle du trouble dépressif majeur est d’environ 10 %, soit le double de celle observée dans la population générale. Les personnes atteintes de dépression voient leur risque de développer un diabète de type 2 augmenter d’environ 40 à 60 %. La coexistence de la dépression et du diabète dégrade le pronostic et la qualité de vie[1].

 

Facteurs de risque

 

Les diabétiques font face à plusieurs facteurs de risque de dépression, notamment :

  • le sexe féminin,
  • les jeunes adultes et les personnes âgées,
  • la pauvreté,
  • le manque de soutien social,
  • les événements stressants de la vie,
  • une mauvaise gestion de la glycémie,
  • un fardeau de maladie plus lourd,
  • une longue durée de la maladie,
  • et des complications à long terme.

 

Des interventions axées sur le mode de vie ont réduit de 15 % le risque de symptômes dépressifs chez les diabétiques de type 2 en surpoids ou obèses.

 

Les facteurs de risque de diabète chez les personnes dépressives comprennent :

  • la sédentarité,
  • l’obésité,
  • le stress psychologique,
  • l’atrophie hippocampique,
  • et la diminution de la neurogenèse.

 

Avec des mécanismes sous-jacents comme :

  • la dystonie neurovégétative,
  • le dysfonctionnement neuro-hormonal,
  • et le stress oxydatif.

 

La coexistence de la dépression et du diabète aggrave l’issue clinique, affectant la motivation à l’auto-soin et augmentant le risque de complications cardiovasculaires.

[1] David J. Robinson, Michael Coons, Heidi Haensel, Michael Vallis et Jean-François Yale, « Lignes directrices de pratique clinique 2018 ; Diabète et santé mentale », Can J Diabetes 42 (2018), S130-S141.

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Les populations spécifiques concernées

 

Les troubles anxieux et de l’humeur concernent respectivement 15,5 % et 3,5 % des jeunes diabétiques de type 1, un tiers souffrant d’au moins un trouble psychiatrique au cours de leur vie. Ces troubles sont liés à des taux d’HbA1c élevés et à une qualité de vie réduite, indiquant un impact significatif sur la gestion du diabète et le bien-être général.

 

Le diabète gestationnel augmente le risque de dépression post-partum de 1,5 fois, particulièrement chez celles ayant des antécédents de dépression. Une gestion optimale du diabète pendant la grossesse peut réduire ce risque et améliorer les issues de la grossesse.

 

Chez les personnes âgées, la coexistence de diabète et de troubles dépressifs est associée à un risque accru de mortalité. De même, le suicide présente un risque significativement plus élevé chez les diabétiques, avec des taux de tentatives de suicide presque doublés par rapport à la population générale.

 

Dr. Nguyen Phuong Vinh.

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