RESISTANCE A L'INSULINE

La résistance à l’insuline (8) : La dépression et l’acupuncture (6)

La dépression peut être atténuée grâce à l'acupuncture

Les traitements psychosociaux et médicamenteux

Le syndrome métabolique est plus fréquent chez les patients psychiatriques que dans la population générale, avec des facteurs de risque individuels, liés à la maladie, aux médicaments et à l’environnement contribuant à ce risque. Une surveillance rigoureuse des paramètres métaboliques est recommandée pour ceux sous traitement antipsychotique, avec le taux d’HbA1c servant de paramètre stable pour le dépistage du diabète chez les patients psychiatriques.

 

Psychosociaux

Les traitements psychosociaux non pharmacologiques de la résistance à l’insuline, comme : les interventions motivationnelles, l’amélioration de l’autogestion, et la gestion du stress, jouent un rôle clé dans la prise en charge globale du diabète, ayant un impact positif sur les taux d’HbA1c, les lipides, la tension artérielle et les symptômes de dépression.

 

Une étude pilote menée chez 50 diabétiques de type 2 a montré qu’un traitement combinant thérapie cognitivo-comportementale et activité physique de 12 semaines (consistant en 10 séances de thérapie cognitivo-comportementale et 150 minutes hebdomadaires d’activité aérobique) améliore la dépression de modérée à légère. Les méta-analyses soutiennent que les interventions psychologiques améliorent la gestion de la glycémie chez enfants, adolescents et adultes diabétiques.

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Pharmacologiques

Concernant les traitements pharmacologiques, les psychotropes peuvent influencer les paramètres métaboliques, y compris le poids et la glycémie.

La surveillance des effets métaboliques est essentielle pour tous les patients sous antipsychotiques, car il a été montré que le risque de diabète de type 2 chez les enfants et les adolescents traités par des antipsychotiques était de deux à trois fois plus important que chez les sujets ne recevant pas d’antipsychotiques. Bon nombre de psychotropes (en particulier les antipsychotiques de deuxième et de troisième génération [atypiques]) peuvent avoir un effet sur le poids corporel, les taux lipidiques et la maîtrise glycémique même chez les patients qui ne sont pas atteints de diabète. On a rapporté que certains antidépresseurs, soit l’amitriptyline, la mirtazapine et la paroxétine, entraînent une prise de poids variant entre 2 et 3 kg sur une période d’un an. Divers antipsychotiques entraînent une prise de poids variant entre moins de 1 kg et plus de 4 kg sur une période d’un an.

 

Chez les enfants, la prise d’antipsychotiques atypiques est associée à un gain de poids important, à l’insulinorésistance, à une anomalie de la glycémie à jeun et au diabète de type 2. Les troubles psychiatriques et l’utilisation de psychotropes sont plus courants chez les enfants obèses recevant un diagnostic de diabète de type 2 que dans la population pédiatrique générale. Les enfants et les adolescents traités par un antipsychotique atypique sont deux fois plus susceptibles d’être atteints de diabète.

 

Dr. Nguyen Phuong Vinh.

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